Voici une sélection de séries triées sur le volet pour vous faire réfléchir deux fois avant de sortir vos notes de cours, les examens de fin de semestre peuvent toujours attendre, n’est ce pas ?
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1) The Handmaid’s tale
Cette série vous plongera dans un monde où l’espèce humaine est en voie de disparition. Suite à une catastrophe sanitaire, la fertilité a baissé entrainant une suite d’événements tragiques. Une dictature religieuse fondamentaliste a pris le pouvoir. Les femmes fertiles deviennent les “servantes” destinées à donner des enfants aux Commandants. Bienvenue au pire des mondes !
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2) Black Mirror
Nous sommes déjà dans un monde d’écrans. La série britannique, Black Mirror, tire la sonnette d’alarme sur ces existences qui s’exposent et la réalité réduite à ses fragments filmés, photographiés et partagés avec une société connectée avide d’images et d’intimité. Chaque épisode raconte une nouvelle histoire qui projette les risques du progrès technologique à outrance.
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3) Rick et Morty
Avoir un père qui aime l’aventure est une chose, en avoir un qui organise des excursions dans des mondes parallèles et des planètes disjonctées en est une autre ! Pour les amoureux de Futurama, Simpsons, et autre American Dad.
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4) Peaky Blinders
C’est une histoire inspirée des aventures du gang britannique Peaky Blinders. Chaque épisode dévoilera le côté obscur des ruelles et des ghettos du Birmingham de l’entre-deux-guerres. Racket, paris et trafics illégaux, Thomas Shelby et sa famille sont prêts à tout pour ériger leur empire. La nouvelle saison est attendu pour 2018.
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5) Friends
Un classique qui a survécu à tous les sitcoms et les feuilletons de deux générations, parce qu’on aime aussi les histoires des gens ordinaires et les bandes d’amis maladroits, attachants, parfois ennuyeux comme nous tous… I’ll Be There for You… nananana
Hanen Hattab est doctorante en sémiologie à l’UQAM. Ses recherches portent sur les pratiques d’art et de design subversifs et contre culturels comme le vandalisme artistique, le sabotage et les détournements culturels dans l’illustration, les arts graphiques et la sculpture.
À l’occasion de la 16e édition de la Nuit blanche, le centre Phi organise des activités nocturnes qui plongeront les visiteurs dans l’an 2040.
L’événement est gratuit et commence à 21h.
La programmation de la nuit « 2040: L’an/demain » questionne l’avenir de l’humanité à la lumière des dernières études scientifiques sur les changements climatiques.
La programmation multidisciplinaire invite les festivaliers à vivre des expériences immersives et multisensorielles. En plus des installations numériques et des performances musicales, le centre abritera une station de «nourriture du futur».
Les visiteurs pourront s’imaginer dans un cadre post-apocalyptique en dégustant « des aliments dits durables, tels que des protéines alternatives et des légumes et fruits «rescapés» », dans la station Énergie Naak.
Alors que la 37e édition des Rendez-vous Québec Cinéma approche (20 février-2 mars), les statistiques de 2018 montrent que le public a été moins attiré par les films québécois. De plus, la chute de fréquentation des salles obscures du Québec se poursuit depuis 2009. En 2018, la province a enregistré une baisse de 2 % par rapport à 2017.
L’Institut de la statistique du Québec a publié ce mercredi, 13 février, les résultats de l’Enquête sur les projections cinématographiques. Comme un peu partout dans le monde, on va de moins en moins au cinéma.
En outre, les chiffres ont révélé que les cinémas ont vendu moins de tickets pour les films québécois (- 0,8 M d’entrées) et américains (- 0,2 M) par rapport à l’année passée. Par ailleurs, l’on constate un attrait pour les films britanniques (+ 0,6 M).
Malgré la baisse enregistrée, les films québécois ont comptabilisé un plus grand taux d’occupation des fauteuils, se chiffrant à 12,2 %, par rapport à l’ensemble des films non québécois (9,5 %).
Quelles sont les préférences des Québécois ?
Le public est toujours plus friand de film de genre. En 2018, les films d’aventures ont attiré plus de spectateurs. Les Québécois ont été nombreux à regarder les films suivants : Avengers : La guerre de l’infini, Panthère noire, Monde Jurassique : Le royaume déchu et Jumanji : Bienvenue dans la jungle.
Ainsi pour la quatrième année consécutive le genre aventure
a connu une hausse de fréquentation qui s’élève à 23 %. En parallèle les genres
suivants ont observé un chute des entrées : le drame (- 12 %), la comédie
(- 16,3 %) et l’animation (- 18 %).
Dans un nuage de sciure de bois, un homme coriace tente de maîtriser le déséquilibre spatial d’une peuplade d’objets en bois. Il les superpose, les organise, les entrecroise et les chevauche. C’est Camille Boitel, qui serait semble-t-il « L’homme de Hus », le titre de la représentation qui se déroule du 11 au 16 février à La Chapelle Scènes Contemporaines.
En essayant de manipuler une chaise, une table, une échelle et des empilades de tréteaux, l’interprète infatigable enchaîne les maladresses, les faux-pas, les gestes inintentionnels, les réactions absurdes et les opérations complexes et sans fins.
Ses trois compagnons lui viennent en aide, ramassent derrière lui. Bref, ils sont là apparemment pour remettre de l’ordre dans un capharnaüm en mouvement. Elle est déroutante cette création, signée Camille Boitel et Bénédicte Le Lamer, où les protagonistes interpellent des choses anodines avec autant de sensualité que de brutalité maîtrisée au millimètre près.
Il faut savoir d’abord que les scènes n’illustrent pas seulement les épreuves physiques que subit le personnage principal. Son parcours dégage une poésie spatiale et existentielle qui joue avec les ratages contrôlés et la création des obstacles pour soi-même.
Gags et autres surprises menaçantes
Ces accidents de la vie courante, son versant entropique et la rupture de son continuum, amènent Camille à exécuter des acrobaties qui apparaissent spontanées. Les gestes de maladresse et les flips sont en fait orchestrées afin d’alterner sans disloquer le chorégraphique et l’improvisé.
Chaque action ratée survient comme un gag, mais avant cela l’artiste, dans sa camisole déchirée, aurait tenu en haleine son public par des figures risquées et menaçantes. Ses intrusions côté spectateurs arrivent comme un danger imminent et se dénouent en subjugations et soulagements.
Crédit photo Olivier Chambrial
Après un enchaînement de jeux qui ont provoqué craintes, tensions et rires, l’histoire s’avére encore plus palpitante avec l’entrée du personnage globuleux et des machines primitives en bois. À ce stade s’est confirmée le caractère clownesque et grave admirablement joué par Camille.
L’élément sensoriel que la mise en scène dépeint notamment par les bruits de fracassements et de grincements s’est décliné en morceaux de charbon qui échappent du corps aux gesticulations comiques. Cette parenthèse fantastique amène à interroger l’ontologie des personnages. Sommes-nous face à des êtres de chair ou des créatures surnaturelles ? À cette question, les vers de Camille peuvent apporter un petit éclairage :
« l’homme
de Hus vient d’avant, de très loin avant,