Au théâtre Denise Pelletier se côtoient, depuis 55 saisons, des artistes confirmés, des concepteurs et des interprètes en devenir, un jeune public et des amateurs avertis. La création théâtrale s’y nourrit autant de découvertes venant de divers horizons sociétaux et disciplinaires que de l’interaction avec sa grande communauté. La saison 2018-2019 puise dans le savoir, le développement personnel et l’encadrement et promet, comme à son habitude, de promouvoir les expériences atypiques et les compétences artistiques de la génération émergente.
La saison prochaine à l’affût des rencontres entre art et éducation
L’art et l’éducation : « Chez nous, les deux mots sont bien importants et je me rends compte de l’importance que prend, depuis 55 ans maintenant. Le Théâtre Denise Pelletier en amalgamant ce merveilleux déchirement, cette rencontre entre ces deux mouvements qui sont l’art et l’éducation », s’est réjoui d’affirmer Claude Poissant, directeur artistique du théâtre, lors de la soirée de révélation de la saison 2018-2019, mercredi 11 avril 2018.

De gauche à droite / Anglesh Major, Diane Lavallée, Annette Garant, Gilles Renaud, Claude Poissant, Alice Moreault, Francis, Ducharme, Marie-Pier Labrecque, Mylène Mackay, Cynthia Wu-Maheux, Patrice Dubois. Crédit photo Charles Bélisle
Les productions, annoncées par des affiches aux designs bichromatiques, sortiront à partir de septembre 2018. Au programme, des œuvres d’ici et d’ailleurs qui s’inspirent du contexte actuel et qui revisitent les classiques de la littérature française et des fictions cinématographiques qui ont marqué l’imaginaire moderne. Le sens de l’apprentissage et ses valeurs les plus contradictoires alimentent plusieurs dramaturgies de la sélection comme l’a fait remarquer M. Poissant.
« Quand j’ai vu ce que nous avions préparé comme saison, l’éducation se glisse d’une manière différente parce qu’elle devient souvent sujet. Elle s’immisce dans beaucoup de productions de toute sortes de façons »
Des intertextes audacieux
Chaque production est construite sur un palimpseste textuel et visuel audacieux.
Il y a du Pauline Julien dans la pièce « Je Cherche une maison qui vous ressemble » (du 11 au 29 septembre).
« Prouesses et épouvantables digestions du redouté Pantagruel » (du 26 septembre au 20 octobre) confirme l’atemporalité de Rabelais.
La plume de l’écrivain russe, Anton Tchekhov, empreint « La place rouge » (9-27 octobre).
La littérature sur l’orthographe française se réinvente dans « La convivialité » (20 octobre – 10 novembre).
Un œuvre du dramaturge Michel Tremblay renaît avec « Bonjour, là, bonjour » (7 novembre – 5 décembre).
Une quête de soi se trame dans « Temps zéro » (13 novembre-1e décembre).
« Avant l’archipe » bâtit et déconstruit avec minutie une précieuse mythologie, celle des premiers émois amoureux (4-19 décembre).
« Les Coleman-Millaire-Fortin-Campbell » traduit un texte catalan de l’auteur Claudio Tolcachir (22 janvier- 9 février).
« Fanny et Alexandre » (30 janvier – 23 février), se réapproprie l’œuvre du cinéaste suédois Ingmar Bergman.
Les esthétiques des théâtres d’ombres et de marionnettes se rencontrent dans « Lascaux » (12 février – 2 mars).
Des interrogations intrasubjectives tourmentent « Une maison de Poupée » (12-29 mars).
« La Société des poètes disparus » (20 mars-17 avril) se refait une peau théâtrale.
« Harmattan » (2-20 avril) est née de plusieurs romans du Québécois Sylvain Trudel.
« Le Scriptarium 2019 » (25 avril- 10 mai) constituera en interaction avec le public sa littérature onirocritique.
Plus de détails sur la programmation ici : http://www.denise-pelletier.qc.ca/